POURQUOI LES INTELLECTUELS N’AIMENT PAS LE LIBERALISME
Raymond BOUDON (Odile Jacob, 2004)

Contrairement à ce que certains semblent penser, l’intérêt d’un livre ne se mesure ni à son nombre de pages, ni à la quantité de ses références, ni à sa profonde obscurité (supposée être la marque d’une intelligence toute aussi profonde). Non, l’intérêt d’un livre se mesure à l’importance des réactions, des dialogues et des réflexions qu’il génère. À ce titre, je tiens l’ouvrage de Raymond Boudon, Pourquoi les intellectuels n’aiment pas le libéralisme (Odile Jacob, 2004), pour être un livre particulièrement intéressant et je compte développer, dans cet article, quelques uns des commentaires qu’il m’inspire.

Toutefois, avant d’entrer dans le vif du sujet, je souhaite ouvrir une parenthèse, histoire de ne laisser aucune ambiguïté sur le sens de mes propos.

Disons, pour simplifier, que comme beaucoup de ceux qui se reconnaissent plutôt une sensibilité de gauche, j’ai longtemps considéré le libéralisme comme étant une des plaies de l’humanité et comme portant la responsabilité d’une partie non négligeable des problèmes économiques et sociaux qui sévissent sur notre planète.

Les choses ont commencé à se compliquer lorsque, vers la fin des années 80, j’ai découvert l’œuvre de Georges Palante[1], et lorsque j’ai acquis la certitude qu’un véritable travail de réflexion sur la question individualiste valait la peine d’être mené.

Alors que je tenais plutôt Palante, tout comme Michel Onfray[2] pour être « un nietzschéen de gauche », je constatais petit à petit que ses lecteurs provenaient en réalité de tous les horizons. De la gauche, bien sûr (mais pas majoritairement). Des mouvances anarchistes et libertaires, mais également de la droite libérale. C’est ainsi, par exemple, que l’on retrouve son nom dans les références bibliographiques de Démocratie Libérale, le parti d’Alain Madelin ou dans les lectures du philosophe Alain Laurent[3].

Mon premier réflexe a été, je le confesse, de crier à l’imposture. Palante ne pouvait pas être libéral. Par conséquent, les libéraux qui appréciaient ses écrits ne pouvaient que l’avoir mal compris. Puis j’ai réfléchi. Pourquoi, chez les lecteurs de Palante, tout le monde accuse-t-il tout le monde de l’avoir mal lu ? Nombreuses, en effet, sont les critiques qui prétendent que le rattachement de Palante à la pensée de gauche relève de l’erreur d’interprétation. En ce qui concerne sa proximité avec le monde libertaire, Louis Guilloux n’a-t-il pas également soutenu que si Palante avait été traduit en italien s’était essentiellement parce que ceux-ci l’avaient « mal lu » et qu’ils l’avait pris « par erreur » pour un auteur anarchiste. Et voici maintenant qu’aux mauvaises lectures de gauche et aux mauvaises lectures libertaires il faudrait rajouter les mauvaises lectures libérales !

La grande intelligence de Palante, justement, a été de toujours se situer au dessus des logiques partisanes. Ce qui fait la force[4] de son approche de l’individualisme c’est qu’elle nous démontre qu’aucune réflexion sérieuse n’est possible tant que nous restons focalisés sur ce qui s’oppose dans les différentes analyses de l’individualisme. Il nous faut au contraire faire preuve d’ouverture et de curiosité à l’égard de toutes les lectures de l’individualisme et partir du principe que, même si certaines nous semblent particulièrement critiquables, nous avons tout à gagner à ne pas les appréhender comme n’étant pas fausses « a priori ».

C’est dans cette optique que j’ai souhaité aborder le livre de Raymond Boudon : Pourquoi les intellectuels n’aiment pas le libéralisme.

Lorsqu’il s’agit de réfuter une idée, il est généralement plus facile de la discréditer que de la contredire de manière argumentée. C’est ainsi que, pour certains, et sans autre forme de procès, tous les hommes de gauche deviennent des staliniens en puissance, tous les anarchistes des poseurs de bombes potentiels, et tous les libéraux des capitalistes cupides et cruels. C’est facile, mais ça ne fait guère avancer le débat. Partant de là, c’est avec raison que Raymond Boudon reproche aux anti-libéraux (qu’il appelle les « illibéraux ») de ne généralement pas aller au-delà de « l’idée reçue qui associe volontiers le libéralisme à une légitimation de l’égoïsme et du cynisme ; qui veut que l’homo liberalis soit, pour parler comme Max Weber, un Genussmensch ohne Helz : un homme de jouissance sans cœur. » (p.32).

Boudon explique qu’il ne faut pas confondre les trois dimensions du libéralisme: l’économique, le politique et le philosophique. Cette distinction est importante, même si les frontières entre ces trois approches ne sont pas toujours très aisées à déterminer (Boudon lui-même saute d’ailleurs allégrement de l’une à l’autre en fonction des besoins de ses démonstrations).

Quels sont les principes de base de la philosophie libérale d’après Raymond Boudon ? Tout d’abord l’idée «  que l’individu a le souci de disposer d’une autonomie aussi large que possible et veut être respecté dans sa dignité dès lors qu’il accorde le même respect à autrui » (p.23). Ensuite l’idée que « la dignité et l’autonomie des individus » sont « des valeurs centrales » (p.25). Enfin, l’idée que « l’homme est un être rationnel », c’est-à-dire qu’il est « soumis à des passions et à des intérêts » qu’il cherche à satisfaire « en utilisant les moyens qui lui semblent les meilleurs » et qu’il a « des raisons de faire ce qu’il fait ou de croire ce qu’il croit » (p.57).

Présentées ainsi, on ne voit pas en quoi ces principes ne peuvent pas être entendus, voire même être acceptés par tous. Et pourtant, malgré leur simplicité et leur apparente transparence, ils déclenchent apparemment une forte dose d’hostilité, aussi bien chez les intellectuels que dans une large partie de l’opinion publique.

Les explications proposées par Boudon à ce sujet tournent autour de la logique suivante. Selon lui, si les idées libérales sont dénigrées et rejetées, c’est essentiellement parce qu’elles s’opposent à d’autres formes idéologiques moins vraies, mais plus simples et répondant à une demande sociale forte. Ce n’est guère satisfaisant.

La typologie qu’il emprunte à Pareto et qui vise à lire toutes les constructions théoriques selon un axe croisant les attributs utile-inutile aux attributs vrai-faux est pourtant tout à fait admissible (Cf. p.164). Il est fort probable, en effet, que certaines théories « vraies » restent méconnues du public du fait que ce dernier n’en voit pas l’utilité ou, inversement, que certains discours, moins solides d’un point de vue logique, deviennent populaires car ils font écho à une attente plus ou moins consciente du public. De la même manière, l’idée de définir l’utile par ce qui répond à une demande me convient assez bien.

Ce qui m’apparaît plus compliqué, c’est de distinguer clairement et d’une manière évidente pour tous ce qui est vrai de ce qui est faux d’une part, et ce qui est utile de ce qui est inutile d’autre part. Pour Raymond Boudon les choses semblent être parfaitement claires. Il ne fait pas partie de ceux qui pensent que « l’objectivité serait un leurre » et « qu’il n’y aurait pas à proprement parler de savoir ou de connaissance, mais seulement des points de vue : pas de faits, mais seulement des interprétations » (p.132). Sans aucune hésitation, il pose comme allant de soit l’hypothèse que l’approche libérale relève du vrai, disqualifiant de ce fait, et sans ménagement, toutes les autres approches (marxisme, « bourdieusisme », freudisme, causalisme, structuralisme, culturalisme) qui apparaissent, à des degrés plus ou moins importants, frappées du sceau de l’erreur.

Son problème, c’est que toutes ces approches fausses bénéficient, selon lui, d’une reconnaissance bien plus importante, chez les intellectuels, comme dans l’opinion, que le libéralisme (représentant pourtant le vrai). Pourquoi ? Parce que toutes ces idéologies fausses proposent des explications simples et utiles, répondant à des demandes précises : « À la sélection des idées et des théories explicatives des phénomènes politiques, économiques et sociaux à l’aide desquels on juge ordinairement les théories scientifiques se substitue une sélection par l’utilité, au sens large de ce mot: une théorie est désormais retenue parce qu’elle répond à telle ou telle demande de la part de tel ou tel groupe ou aussi parce qu’elle satisfait une demande vieille comme le monde; la demande de nouveautés » (p.138).

Cette explication, n’en déplaise à Raymond Boudon, ne me semble pourtant pas recevable, et ceci pour au moins trois raisons.

Tout d’abord, Boudon nous explique que les thèses « illibérales » sont préférées aux thèses « libérales » parce qu’elles sont plus simples et plus facilement compréhensibles par le plus grand nombre. Je n’ai pourtant pas l’impression que les approches économiques, politiques, sociales ou psychologiques de penseurs tels que Marx, Bourdieu ou Freud soient beaucoup plus « simples » que les théories libérales, telles qu’elles nous sont présentées dans le livre. Boudon nous précise bien que ces théories sont parfois complexes et qu’il « n’est pas facile, sans préparation spéciale, de comprendre la loi des avantages comparatifs, la notion d’effet de composition, les théories relatives à l’action et à la décision collective ou les structures suboptimales de la théorie des jeux » (p.144). Certes, mais est-ce que les notions d’habitus, de violence symbolique, de matérialisme historique ou de libido, pour n’en citer que quelques unes, sont plus accessibles ? Pas sûr.

Et puis, Boudon lui-même n’est pas très clair sur ce point. Il ne parvient à trancher entre son désir de nous démontrer que la logique libérale n’est ni obscure ni dangereuse et son argumentation visant à prouver qu’elle demeure incomprise car elle est trop complexe. Ainsi, d’un côté il nous explique que si la pensée libérale est mal perçue, c’est en partie à cause du développement de « l’université de masse » qui a « contribué à ce que les théories d’accès difficile, les outils intellectuels supposant un investissement important en temps d’apprentissage, aient été progressivement relégués à l’arrière plan des enseignements » (p.143). De l’autre côté, il nous dit que « le sens de la complexité, les doutes sur l’existence de solutions simples et extrêmes aux problèmes politiques, économiques et sociaux apparaissent comme des valeurs tendanciellement en hausse » et que « cette hausse est d’autant plus sensible que le niveaux d’instruction (...) est plus élevé » (pp. 221-222) ! Que comprendre ? Et pourquoi les intellectuels qui, a priori, sont assez bien dotés en matière d’instruction, restent ceux qui résistent le plus au libéralisme ? Tout ceci reste obscur.

Deuxièmement, en quoi peut-on dire que les thèses illibérales répondent plus à une demande utile que les thèses libérales ? Là encore, la réponse ne va pas de soi pour moi. Si le libéralisme est bien, comme l’écrit Raymond Boudon, une philosophie qui a le souci de la dignité et de l’autonomie de chaque individu, une philosophie qui a la prétention d’offrir à chacun les moyens d’être pleinement libre et maître de son destin, pourquoi sommes-nous si nombreux à ne pas le juger utile ? Il y a, là dedans quelque chose qui semble absolument paradoxal. Au delà de cela, comment peut-on à la fois défendre la logique libérale du marché (logique de l’offre et de la demande) et critiquer systématiquement les demandes qui ne vont pas dans le sens de ce que l’on veut ? Si la masse préfère Karl Marx à Adam Smith, la télé réalité à la philosophie, la peinture de Klein à celle de Rembrandt, voire même, (comble du mauvais goût !), la sociologie de Bourdieu à celle de Boudon, quelle légitimité avons-nous à refuser ces choix ? Nous pouvons bien sûr estimer qu’ils sont mauvais, qu’ils reposent sur des erreurs de jugement, des illusions, et chacun de nous est libre d’essayer d’en démontrer, justement, les incohérences, mais ensuite, que nous les partagions ou non, nous devons faire avec.

Le troisième argument que je souhaite opposer aux explications de Raymond Boudon découle directement du précédent. Si l’individu libéral est bien un individu « rationnel », c’est-à-dire un individu qui a « des raisons de faire ce qu’il fait ou de croire ce qu’il croit », prétendre qu’il préfère massivement et sans état d’âme le faux au vrai apparaît particulièrement surprenant. En effet, si pour l’individu, défini selon les termes de la philosophie libérale, la finalité logique consiste à considérer massivement comme vraies les thèses illibérales, on entre alors dans un cercle vicieux dont il devient difficile de sortir.

On a d’ailleurs l’impression que Boudon, au fur et à mesure qu’il écrit son livre, prend conscience des contradictions qu’il accumule. C’est ainsi qu’à la page 207, il change diamétralement de cap. Le libéralisme cesse d’être victime de sa complexité et de son souci de ne pas s’abandonner aux explications faciles et utiles. Non, il « est victime de son succès ». Boudon reconnaît qu’il est « désormais solidement installé dans les nations du monde occidental » (p.207). Son optimisme va même jusqu’à décréter que ses adversaires (marxistes etc.) sont sur le déclin et se sont mués pour la plupart en libéraux qui s’ignorent : « Sans nécessairement le savoir, les antilibéraux reprochent surtout aux sociétés libérales d’être infidèles au principe du libéralisme » (p.207). Comprenne qui pourra.

Au final, il ressort que le livre de Raymond Boudon ne nous apprend pas grand-chose sur le libéralisme, ni sur les raisons pour lesquelles les intellectuels ne l’aiment pas. Là où Boudon nous en apprend le plus (bien malgré lui d’ailleurs), c’est sur la complexité du rapport individu/masse qui reste un des problèmes cruciaux sur lesquels achoppent la majorité des réflexions sur la question individualiste.

Dès qu’on parle d’individus, on introduit forcément la notion de société (ou de masse, ou de groupe etc.), de la même manière que lorsque l’on évoque la notion de contenu on introduit automatiquement celle de contenant. Qu’on le veuille ou non le monde se divise, pour chaque individu, en deux univers bien distincts : moi et les autres, c’est-à-dire tous ceux qui ne sont pas moi et que je perçois, à tort ou à raison, comme assimilables à un tout compact. Au plus profond de moi, en tant qu’individu, je suis persuadé que ma vérité vaut mieux que celle des autres, même si ces derniers sont des milliers à penser ce qu’ils pensent alors que je suis le seul à être de mon avis. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles le principe de choix démocratique est généralement perçu par les perdants non pas comme étant l’expression d’une vérité, mais comme celle d’une erreur de la majorité.

Dans son livre, Boudon nous offre un bel exemple de l’écheveau des paradoxes au sein desquels l’individualiste démocrate doit se débattre. En tant que démocrate, il est tenté de défendre l’intelligence collective, toujours préférable à celle d’une poignée d’intellectuels qui se croient les seuls capables « d’échapper au mur de la caverne et de dénoncer les illusions du sens commun » (p.70). Car ce « sens commun, si décrié par les intellectuels qui se voient comme les guides des Peuples, existe bel et bien » (p.165). Et Boudon a-t-il probablement raison d’écrire que l’on ne peut pas accepter « un soupçon de principe contre le sens commun », soupçon qui déboucherait « inévitablement sur une mise en cause de la démocratie » (pp.167-168).

Pourtant, dès qu’il reprend sa casquette d’individualiste, Boudon se montre beaucoup moins bien disposé à l’égard du sens commun. Si tant de gens ne pensent pas comme lui, c’est forcément parce ce sont les autres qui se trompent. Il ne parle plus alors de « sens commun » mais de « tyrannie de l’opinion » (p.140), ou d’une « poussière d’opinion » dans laquelle « la pensée a tendance à se décomposer » (p.218).

Ainsi, quand Boudon est d’accord avec le choix du public, il en vante la clairvoyance. Dans le domaine artistique, par exemple quand il explique que « le public distingue parfaitement entre un canular et une œuvre d’art » (p.179). Par contre, lorsqu’il n’est pas d’accord avec le public, il en dénonce l’aveuglement. Là, la masse n’est non seulement plus capable de faire la part des choses entre le canular (Marx, Bourdieu, le culturalisme, etc.) et la vérité (le libéralisme, bien sûr), mais a même tendance à se laisser bêtement séduire par les propositions les plus fausses.

On peut bien sûr déplorer qu’un penseur de la stature de Boudon puisse se laisser prendre ainsi en flagrant délit d’incohérence mais ce qui nous semble surtout important de retenir, c’est que ce mode de fonctionnement intellectuel se retrouve chez chacun de nous et que l’exercice de déconstruction que je viens de mettre en œuvre avec le livre de Boudon peut s’appliquer à quasiment à tous les ouvrages traitant de l’individu et de la question sociale. Car il faut bien admettre qu’à ce niveau notre marge de manœuvre est très réduite. Dans l’absolu, en effet, soit on pose le principe que l’individu est un être rationnel (et dans ce cas il n’y a aucune raison véritable de régenter ses désirs et ses choix: le modèle limite, dans cette optique, c’est l’Unique, tel que Stirner nous le présente) ; soit on part de l’idée que l’individu n’est pas rationnel et alors aucune confiance ne peut être accordée à ses choix (et l’on tombe dans un modèle du type du Léviathan de Hobbes). Dans les deux cas, c’est l’idée même de démocratie qui disparaît.

Autant dire qu’il reste encore du pain sur la planche pour tous les penseurs qui ont le souci de se pencher sérieusement sur la question individualiste.

Comme ce n’est pas le but de mon article, je ne vais pas m’étendre sur tous les autres points qui me semblent critiquables dans le livre de Boudon, et dieu sait s’ils sont nombreux. Disons, pour résumer, que lorsque l’on veut reprocher à une grande majorité d’intellectuels, d’hommes politiques, et de représentants des médias de faire preuve de démagogie et de malhonnêteté intellectuelle, on essaye d’être soi-même, sinon irréprochable, du moins de ne pas trop prêter le flanc à la critique. Et à ce niveau, Boudon apparaît bien souvent, dans ce livre polémique, esclave de cette « éthique de conviction » (p.78) qu’il condamne fermement chez ses adversaires.

Libre à lui de dénoncer la malhonnêteté des hommes politiques et des intellectuels, les carences du système éducatif, les effets pervers des aides sociales ou de l’action syndicale. Libre à lui de penser que les oppositions entre les riches et les pauvres, les blancs et les noirs, le Nord et le Sud, les hommes et les femmes renvoient moins à des réalités tangibles qu’à des lectures politiques. Il y a sans doute du vrai dans tout cela, mais se contenter de dire que tout irait mieux si les principes libéraux étaient mieux suivis n’est pas suffisant. Je me permets simplement de rappeler à Raymond Boudon que, vue de l’esprit ou non, aujourd’hui encore, il vaut mieux, comme le disait Coluche, être blanc, riche et en bonne santé que « noir, petit et moche »...
Stéphane Beau

Site Georges Palante, janvier 2005

[1] Cf. notre article de janvier 2005 pour le Mensuel de l’Université.
[2] Michel ONFRA Y, Georges Palante, essai sur un nietzschéen de gauche (1989, Editions Folle Avoine et 2002, Grasset).
[3] Alain Laurent qui n’a jamais caché sa sympathie pour le libéralisme et qui dès 1985, dans un livre intitulé De l’Individualisme, (PUF, collection Libre Echange), nous parle du « trop méconnu Georges Palante ».
[4] Mais aussi sa faiblesse car n’ayant pas d’étiquette précise et ne se soumettant à aucun discours officiel il n’est pleinement récupérable par aucun parti, ce qui en fait un allier dangereux.

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